L’association « Les Nancéiens » dénonce la hausse de la fiscalité que la Métropole du Grand Nancy vient de décider.
Le président de la Métropole s’est fait élire sur la promesse d’une stabilité fiscale.
Mais la promesse de campagne devient mensonge électoral : c’est en effet une hausse de 9,5% de la taxe foncière et, mécaniquement, d’autres taxes (taxe foncière sur les propriétés non bâties et taxe d’habitation sur les résidences secondaires) qui a été votée lors de la session du Conseil métropolitain du 8 février dernier.
Au final, en conjuguant cette hausse de taux et l’augmentation annuelle des bases, ce sont plus de 10 millions d’euros d’impôts supplémentaires qui vont être pris dans les poches des habitants du Grand Nancy en 2024. Ainsi, les recettes fiscales de la métropole seront passées de 264 millions d’euros en 2020 à 315 M€ en 2024. + 51 millions !
Et ce, alors que les tarifs des services publics métropolitains vont également augmenter fortement (+3,9%).
Et ce, sans AUCUNE économie sérieuse de fonctionnement. On l’a vu lors du Conseil métropolitain du 8 février 2024, l’idée même de chercher à réaliser des économies réelles de fonctionnement semble exclue.
Et ce, sans qu’AUCUNE source de cofinancement ne soit systématiquement et efficacement recherchée (Région, État, Europe). En 2024, le taux de subventionnement moyen ne sera que de 7% !
Et ce, sans AUCUNE mesure symbolique des élus pour participer à l’effort commun.
Et ce, alors que l’on apprend tous les jours les dérapages budgétaires de projets tels que celui du trolley (+40% sur le coût des aménagements).
Dans ces condition, rien ne peut justifier cette décision.
Le temps des excuses est fini ; nous ne sommes pas dupes : nous sommes face à de l’amateurisme dans le pilotage des projets et à de l’incompétence budgétaire.
Alors que le coût de la vie est une préoccupation quotidienne de chacun, Mathieu Klein et sa majorité enfoncent le clou et aggravent le quotidien de tous.
Cette décision d’augmenter la fiscalité métropolitaine rompt le contrat de confiance avec les habitants du Grand Nancy.
Reste à voir ce qu’il adviendra à la Ville de Nancy… Mais la décision de la Métropole semble n’être que le premier effet kiss-cool…